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 La vie d'une fille mystérieuse.

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Juh`
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MessageSujet: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeSam 24 Mai - 18:47

Donc voilà ma première Fanfic solo. ^^
Comme je pars ce soir, je vous la poste maintenant, que vous puissiez en profiter.
(Et personne le savait nah ! =P Comme ça tout le monde a la
surprise ! ^^)




Prologue.

Je laisse échapper un soupir de soulagement. Mes devoirs sont enfin finis. Je me laisse glisser sur le dossier de ma chaise. Je ne comprends pas pourquoi les vacances doivent être une raison pour nous noyer sous des tonnes de travail ! Je jette un oeil à mon agenda : il ne me reste plus qu'à faire mon exposé de Français. Sujet totalement libre. Je pense bien évidemment parler de ma passion : le skate-board. De toute façon, c'est le seul sujet que je connaisse vraiment par coeur alors. Étendue, mon regard tombe soudain sur un cadre posé sur mon bureau. On peut y voir deux silhouettes : celle d'un homme, d'une quarantaine d'années environ et celle d'une petite fille de 5 ans. Cette petite fille, c'est moi. Et cet homme, c'est mon Papa. Des larmes dévalent sur mes joues, telles des cascades. Il se trouve que je n'ai plus de Papa. Depuis deux ans. La nouvelle a été dure à encaisser. Très dure. Maman ne m'a jamais expliqué les causes de son décès. J'étais en voyage scolaire. Aussi ai-je pris la ferme décision de ne plus jamais partir avec le collège. L'expérience a été trop douloureuse et je ne veux plus courir un tel risque. Je sens un poids bondir sur mes genoux.
- Mysti ! Combien de fois t'ai-je dit de ne pas faire ça ?


En fait, je suis bien heureuse qu'il m'ait bondie dessus ce chat. Je regarde l'heure : 17hoo. Et merde ! Je vais encore être en retard ! Je me lève précipitamment, saisis un élastique et noue mes cheveux en vitesse avec. Après quoi, j'attrappe ma planche. Elle est superbe ! C'est une planche noire avec un loup blanc, dont les contours sont argentés. Je l'aime beaucoup. A vrai dire, je dois bien reconnaître qu'à nous deux, nous ne passons pas inaperçues. Elle par sa beauté, moi par mon talent. Je me débrouille relativement bien en skate. D'ailleurs, je suis considérée comme la meilleure. La meilleure du bahut. Filles/garçons confondus. Il faut dire que je m'entraîne depuis que j'ai 6 ans donc ça aide forcément. Mais même ça ne suffit pas à convaincre mes amis qui insinuent que je suis née pour être championne de skate. Je n'y crois pas. Je ne pense pas avoir le niveau. Forcément, les champions sont plus âgés que moi mais je ne pense pas que je serai aussi forte. Non. Bon, le fait que je sois trop modeste à ce qu'il paraît, agace ma meilleure amie : Odile. Pourtant, ça me paraît d'une évidence...Peut-être est-ce ma façon de penser qui est étrange. J'ai appris très tôt à me débrouiller seule pour mon travail, pour ranger ma chambre, faire la vaisselle, la cuisine quand mes parents n'étaient pas là. Je pense être un peu solitaire également.

Au moment où cette pensée traverse l'esprit, mon regard se pose sur une autre photo, posée soigneusement sur ma table de chevet. Cette photo, j'y tiens beaucoup. Elle représente un garçon brun aux yeux bleu vif. Ce garçon, c'est Max. Un skateur très doué et surtout une personne exceptionnelle. Cette personne, je l'aime. Je l'aime parce qu'il est drôle, attentionné, soucieux des autres et quelqu'un sur qui l'on peut compter. Malheureusement pour moi, c'est également le gars le plus convoité. Combien de fois me suis-je sentie mal à l'aise lorsque des groupies ne cessaient de venir le voir ? Je ne les compte même plus. Je suis donc dans une situation très délicate. Mais j'aide la chance d'être son amie et de pouvoir partager ma passion avec lui.

Mysti miaule. Merde c'est vrai ! Je suis en retard ! Je me précipite dans le couloir et saute depuis le haut des escaliers. Eh oui ! En plus d'être caractérielle, je suis une incontestable casse-cou ! << Et véritable inconsciente du danger ! >> me dit Maman quand je lui dis ça. Elle n'a pas peut-être pas tort. Mais comme elle a tendance à flipper pour un rien ma mère...je n'en prends pas compte. Je ne suis pas rebelle, mais j'aime faire ce que je veux. Je ne conteste en aucun cas l'autorité que ma mère a sur moi ! Drôle de réflection pour une jeune adolescente de 3ème. Je l'entends souvent que je suis mature pour mon âge, que j'ai une comprhésion incroyable des choses. Mes pofesseurs me le font souvent remarquer. Moi, ça ne m'étonne pas plus que cela. De toute façon, à part l'Anglais, l'Espagnol, le Français, la Musique, le Sport et l'Histoire ainsi que la Géographie, je ne me soucie pas de grand chose. Les matières scientifiques ne m'intéressent pas vraiment et ma Prof d'Art a une dent contre moi. Je cours vers la porte, mets mes chaussures et monte sur ma planche, espérant ne pas arriver trop tard au skatepark.


Dernière édition par Dark Eyes. le Sam 31 Mai - 13:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeDim 25 Mai - 15:37

J'aime bien le début =D
suiite ^^
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeDim 1 Juin - 23:20

Suite!!!
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeSam 14 Juin - 11:46

Bah...voilà la suite x)
(Pour info : le narrateur change à chaque chapitre ^^)


Partie 1- Cinq ados & deux semaines.

Chapitre 1.


Samedi 9 février. Skatepark de Lille - 17h45.

Je regarde ma montre, quelque peu énervée. 45 minutes de retard ! Mais qu'est-ce qu'elle fait ? D'habitude Alex' est toujours d'une étonnante ponctualité et voilà qu'elle a une heure de retard ! J'hallucine ! <> m'a t-elle dit. Elle me prend pour une conne ou quoi ? Je sais très bien qu'elle n'aime pas les Maths ni l' SVT et encore moins la Chimie. C'est tout ce qu'on avait comme devoirs. Elle a certainement rêvé un peu trop longtemps...Il n'empêche que c'est une fille vachement imprévisible, Alexia. Je ne sais pas si la mort de son père y a été pour quelque chose mais le résultat est là. D'ailleurs, mon bras cassé n'est rien à côté de cela. Je revois encore Alexia s'occuper de moi, porter mes affaires, prendre mon plateau à la cantine. Alexia est une amie exceptionnelle. Bien sûr, elle n'est pas parfaite. Elle a aussi des petites crises de solitude. Au début, je l'ai vraiment mal pris puis avec, quelques explications de sa part, j'ai fini par être habituée et l'accepter. Après tout, c'est son droit de vouloir être seule parfois. C'est son droit d'être ce qu'elle est tout court. Enfin, si elle pouvait être un peu moins modeste...
Au moment où cette pensée me traverse, j'aperçois une silhouette arriver sur un skate. Cheveux noirs, yeux noisettes, élancée. Je n'ai aucune peine à l'identifier. J'esquisse un sourire en l'apercevant et interpelle les garçons.

- Hey les gars ! Regardez un peu qui arrive ! , dis-je d'un ton enthousisate.

Ils achèvent leurs cabrioles sur la rampe et regardent dans la direction que je leur montre. Je distingue une illumination sur le visage de Max, une satisfaction de la part d'Alexandre, le Best à Max, un léger sourire pour Tim, généralement considéré comme le plus timide et une expression quelque peu neutre sur la figure de Dan, très sûr de lui en tous points. En somme, l'apparition d'Alexia ne reste pas inaperçue. Je remarque l'expression assez stressée de mon amie. Je ne m'étonne pas. Le jour où elle entrera dans le Skatepark sereinement, alors qu'il est rempli de monde, n'est pas près d'arriver ! Je lui fais des grands signes et aperçois un sourire lorsqu'elle me voit enfin. Elle arrive au pied de la rampe et exprime un vif << Désolé >> sur son visage avant de passer aux choses sérieuses. J'aime autant vous dire que les acrobaties des garçons, à côté ce n'est rien, bien qu'ils soient doués ! Je reste en admiration devant notre mascotte. Alexia, c'est un peu la fierté du groupe. Enfin, c'est bien plus que ça pour moi évidemment ! Elle enchaîne de nombreuses figures : ollies, 36o°, grinds...Je ne l'ai jamais vue rater une seule figure. Il faut dire qu'elle est une grande perfectionniste et si une figure lui pose problème, elle est prête à bacler ses devoirs pour s'entraîner tous les jours jusqu'à ce que ce soit parfait. Un an plus tôt, j'adorais également savoir rouler sur un skate et j'arrivais à faire quelques petits trucs. Mais avec mon bras cassé, j'ai du arrêter. J'enrage car avec Alexia, je progressais de jour en jour. Maintenant, je dois me contenter de voir combien les autres arrivent à faire des trucs géants. Enfin, Alexia m'a promis que, dès que mon martyr sera fini, elle passerait son temps à me réapprendre à faire du skate. C'est notre promesse.
Après son petit enchaînement, Alex' atterrit, planche à la main. Elle a l'air satisfaite d'elle. Nous l'applaudissons, comme toujours tandis qu'elle essaie de nous faire taire. Elle et sa modestie ! Une voix nous pourvient aussitôt. Une voix que personne ici n'aime entendre, particulièrement mon amie.

- Mouais, pas terrible pour une championne que tu prétends être !


Alex' se retourne, poings et dents serrés avec une expression d'énervement. Il faut dire que ce à quoi elle fait face n'est pas ce qu'elle préfère regarder. En effet, elle vient de faire face à sa pire ennemie : Morgane Fidallia. Une vraie peste celle-là ! Une fille rousse aux mèches blondes et aux yeux verts de vipère. L'air innoncent qu'ils lui procurent ainsi que sa petite jupe noire, son haut rose et ses anneaux aux oreilles ont le don de faire exploser Alexia. Si si, elle a beau avoir un calme légendaire, cette fille l'a met en rage. Malgré la hauteur de la rampe où je me tiens, je perçois un foudroiement dans les yeux noisettes, d'habitude si sereins, qui pétillent tandis que ceux de Morgane sont remplis de malice. Je sens sa venue de très mauvais augure.

-Parce que tu penses faire mieux ?
, réplique-t-elle sur un ton de provocation.
-Ca se pourrait en effet.., dit-elle, le regard rempli de sérénit,.à ce propos, je passais dans le coin pour te lancer un petit défi., ajoute-elle d'un air mystérieux.
-Excuse-moi mais les défis des << Qui sera la plus belle ? >> ne m'emballent pas vraiment...
, répond mon amie tout en faisant une petite mimique au << Qui sera la plus belle ? >>
-Je parlais de te défier à TA propre discipline Alexia
(elle prend bien le temps d'articuler mielleusement << Alexia >>) Je parlais d'un concours de figures au skateboard !

Silence général. Morgane ? Faire un concours de skate ? Contre Alexia ? La surprise est totale. Je ne comprends pas vraiment en quoi est le but de cette provocation. Apparemment, personne ne le comprend. Cependant, j'entends bientôt un rire narquois s'échapper de la bouche d'Alexia. Il faut dire que l'absurdité du principe est très fort. Moi, ça m'inquiète plus qu'autre chose.

-Toi ? Faire du skate ? C'est une blague ? , lance-t-elle entre deux fous rires, En tout cas, bravo, elle me fait bien rire !
-Tais-toi ! C'est loin d'être une blague. Je compte bien te battre et prouver ainsi que tes petites galipettes ne sont qu'un jeu d'enfant !

- Ca s'appelle des << figures >>, Morgane
, corrige ma Best tandis que les garçons sont tordus de rire.
- Figures ou pas, c'est pareil. Bon, tu acceptes ou tu baisses la bras, << Championne >> ?

-Je ne manquerai l'occasion de te tourner en ridicule pour rien au monde.

-Alors rendez-vous samedi prochain à 15hoo. Sois à l'heure, il y aura du monde.

-J'y serai
, répond-t-elle avec une lueur dans les yeux.

Elles se défient aussitôt du regard. Je pense que la situation devient réellement inquiétante. Morgane se tourne pour partir mais la voilà qui s'arrête après avoir fait deux pas, comme si elle avait oublié quelque chose. Je n'aime pas ça. Elle se retourne et se dirige droit vers Max, sous les regards interloqués de chacun. Je remarque notamment les yeux d'Alex' lui jeter des éclairs. La peste s'approche de la nuque de sa victime et lui murmure quelque chose, pourtant sur un ton assez fort pour que nous puissions tous l'entendre.

-J'ai oublié de préciser qu'Alexia avait insinué que tu n'étais qu'un moins que rien sur une planche. Hmpf ! Quelle idiote !


Ravie d'avoir lâcher sa dose de poison, la vipère se détache de lui et s'en va, tête haute et sourire aux lèvres. Quelle s*l*p* ! Quand je m'énerve, je m'énerve et je suis très vulgaire. Je reporte mon regard sur Max et Alexia. Il regarde mon amie droit dans les yeux, d'un air de reproche. Elle ne réagit pas. Il fait un signe de négation et s'éloigne à son tour, vexé. Comment peut-il croire une seconde ces absurdités ? Je sais très bien qu'elle n'a pas dit ça. Pour deux simples et bonnes raisons.
1) Je suis toujours avec elle. Par conséquent, je sais tout ce qu'elle dit ou ne dit pas.
2) Elle s'est attachée à Max par lien trop bien important pour dire ça de lui.
Malheureusement, je suis la seule à pouvoir affirmer ces choses. Je ne peux pas non plus exposer ma théorie aux garçons. Je ne pense pas que leur dire ce que ressent Alexia pour Max serait une bonne idée. Question de pressentiment. Je ne fais peut-être pas le bon choix mais je ne prends ainsi pas le risque de trahir la confiance de mon amie. Celle-ci semble neutre. Pourtant, je lis en elle une espèce de destruction psychologique. Il faut dire que recevoir un pareil coup d'une personne que vous aimez n'est pas facile à avaler. C'est d'ailleurs épatant qu'elle ne laisse rien paraître. Je parie que je suis la seule à avoir deviner sa tourmente. Je lis en elle comme un livre ouvert, même quand elle essaie de tout cacher. Visiblement dégoûtée, elle prend sa planche d'un geste rageur, monte dessus et part sans dire un seul mot. Tout se passe si vite que personne n'a le temps de réagir. Je ne cherche même pas à la rattrapper. Elle a besoin d'être seule. Une légère brise vient caresser mes cheveux.

-Qu'est-ce t'en penses Odile ?, m'interroge Alexandre.
-Alexia n'a jamais dit ça.
, dis-je simplement.
-Comment peux-tu l'affirmer aussi facilement ?
, questionne à son tour Dan.
-Je le sais
.

Le ciel se couvre de nuages. La pluie vient lâcher des gouttes sur nos têtes, bientôt d'une réelle violence. La légère brise s'est ransformée en une violente bourasque. 18h3o. La journée vient de se terminer pour nous.
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeSam 14 Juin - 18:05

La pauvre Alexia...
Suite!
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeDim 15 Juin - 20:45

haaan quelle c*nn* !
pauvre Alexia =(
suiiite ! =)
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeMar 17 Juin - 20:25

La suiiiite !!!!!!
Vivement le chapitre 2 !
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeVen 20 Juin - 23:52

Le voici =)
Vous allez voir qu'il y a des jours comme ça...


Chapitre 2.


Samedi 9 février. Dans un quartier de Lille. 18h3o.


Accélerer. Accélerer encore. Accélérer toujours. Je veux m'éloigner loin. Loin du skatepark. Loin de l'endroit où ça s'est passé. Pourquoi faut-il que tout aille toujours de travers ?
(...) Alexia avait insinué que tu n'étais q'un moins que rien sur une planche (...)

Ces mots me déchirent. Ils me consument. Comment a-t-il pu croire que...Rah ! Foutue pluie va ! Je suis trempée et frigorifiée sous les gouttes qui ne cessent de me bombarder le corps. J'ai froid. Si froid. Je n'ai que pour seule compagnie ma planche et le silence. Le silence qui commence à me peser. Ce silence dans lequel je m'enferme souvent. C'est tellement plus simple de rester seule à réfléchir et à essayer de relativiser que d'affronter les problèmes en face. Je revois encore le regard glacial de Max s'installer sur moi. Ne pas s'attarder dessus. Ignorer. Oublier. Faire comme si de rien n'était. C'est tellement plus facile de contourner les obstacles. Pourtant, je souffre tant. Je ne rêve que lui crier à quel point je suis innocente, à quel point il se trompe, à quel point Morgane lui a menti. Morgane. Celle-là je l'aurais bien étripée. Pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours qu'elle s'acharne sur moi et me pourrisse la vie ? Qu'espère-t-elle obtenir du défi qu'elle m'a lancé ? D'accord, nous nous haïssons, c'est évident. Mais ne dit-on pas que lorsque l'on hait une personne, on ne s'en occupe pas et on fait comme si elle n'existait pas ? Je la dérange donc quelque part. Je ne vois pas pourtant où. Elle est belle, chouchou des profs, a tous lesgarçons pour elle...Mon sang ne fait qu'un tour. Non pas tous. Aucun de mes amis ne peuvent la supporter. Le coup de Max me revient subitement en tête. Et si...? Non. Serait-ce... ? La supposition que j'envisage me paraît trop absurde. Non, elle est trop blessante plutôt. Je préfère détourner ces pensées de mon esprit. Les oublier. Elles aussi.

J'aperçois ma maison.Une jolie demeure blanche aux volets bleus. Non, elle n'est plus aussi jolie. Elle ne l'est plus parce qu'une personne qui l'illuminait n'est plus là.
Papa...

Je suis tant plongée dans mes pensées que je fonce dans quelque chose et tombe à terre. Je laisse échapper un grognement, signe de ma mauvaise humeur, tandis que mes vêtements se recouvrent d'eau, me glaçant la chair. J'esquisse une moue et jette un rapide regard sur ce qui a causé ma désagréable chute. Une personne d'environ 1m85 se tient devant moi. Mes yeux sont trop mouillés pour que je puisse en distinguer davantage. Je vois une main se tendre devant moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'accepte l'aide qu'elle me propose. Elle m'aide à me relever. Je dégouline d'eau, mes cheveux sont trempés. Je distingue mieux à présent la silhouette. Un homme brun aux yeux clairs. Il porte une casquette. Le froid ne cesse de me glacer les os. Je tremble. Il ôte son manteau noir et le mets sur mes épaules.
-Tu vas bien ?
; demande-t-il , visiblement inquiet.
-Oui, merci je n'ai rien
, réponds-je, essayant de le rassurer.
-Tu en est certaine ?
, insiste-t-il.

J'essaie de marcher pour lui prouver que oui mais mes jambes lâchent et je me retrouve à nouveau au sol, dans une grande flaque d'eau. L'homme me relève et me soutient pour éviter que je ne retombe. Je suis fatiguée. Ce n'est pas de sa faute. La scène de tout à l'heure était en train de me détruire psychologiquement. Je me sens mal. Mes yeux faiblissent.
-Je suis vraiment désolé. Je regardais ma montre et je ne t'ai pas vue.

Hmpf. Étrange manie qu'ont les adultes pressés. Regarder leur montre.
-Oh, ce n'est rien. Je n'ai pas fait attention non plus, excusez-moi...
, dis-je en essayant de me dégager pour reprendre ma route.
-Attends ! Tu ne tiens même pas sur tes jambes. Tu habites loin ?

-Euh, la maison juste là.

-Je vais t'y amener.

Je regarde à terre. Je ne vois pas ma planche de skate ! Où est-elle ? Je regarde de part et d'autre de ma chute mais ne la vois pas. Je la remarque soudainement en plein milieu de la route. Une voiture arrive. Trop tard.

Non ! Pas ça ! Je me dégage de l'emprise de l'homme qui me tenait et cours vers mon skateboard. Il est en mille morceaux. Je m'effondre alors au sol, ne tenant plus debout, sur les morceaux qui restent. Mon coeur se serre. Non, c'est impossible. Je ferme les yeux comme pour sortir d'un mauvais cauchemar. Mais lorsque je les rouvre, je suis toujours étendue sur la route, devant les reste de mon skate. Anéantie. Je suis anéantie. J'entends un bruit de moteur. Je n'y prête pas attention. La seule chose qui compte, c'est ma planche. Détruite. Un cri me parvient aux oreilles. Peu importe. Un bruit de frein. Juste à temps. Je me sens soulevée. Je me débats. Je ne veux pas l'abandonner. Mais on me tire d'une telle force que je ne peux rien faire. Juste regarder des mètres et des mètres se plaçaient entre moi et mon skate. J'aurais tant voulu lui éviter ça. Je ne cesse de me débattre, de frapper, de crier. Je ne vois même pas qui me tient.
-Calme-toi, je t'en prie
, me dit mon soutien.
-Non ! Je ne la laisserai pas comme ça !
, réplique-je en essayant de me dégager.

Rien n'y fait. Je vois la voiture qui a failli me renverser s'éloigner au loin. Elle s'éloigne. Mon regard s'éloigne avec elle. Mes yeux se remplissent de larmes. Je pleure. Oui, je pleure. Aussi bien pour la réaction de Max, je n'ai pas versé une larme, par fierté, aussi bien je craque quand je voie ma planche se briser. Je me retourne et d'un geste presque naturel, je me mets à pleurer dans les bras de l'inconnu. Il y asi longtemps que j'en ai envie. Pleurer un bon coup, évacuer mes peines. Je ne suis pas repoussée et pleure pendant un bon quart d'heure. Je n'en peux plus. J'ai gardé trop de soucis, de souffrances pour moi seule.
Au bout de ce quart d'heure qui me semble être cinq minutes à peine, j'entends une petite sonnerie. Celle de mon portable. Je stoppe mon étreinte et sors l'appareil de ma poche. C'est Maman. Je porte mon phone à l'oreille.
-Allô ?

-Alexia ?
(Non tiens le pape...) Je t'appelle parce qu'il est déjà 19hoo ! Que fais-tu ?
-Hum, rien, rien du tout. Je suis partie plus tard que prévu. J'arrive tout de suite !

Je raccroche et annonce à l'inconnu un petit « C'est ma mère.» tout en esquissant une expression gênée sur mon visage. Je prends appui sur son épaule malgré moi puisqu'il m'est désormais impossible de tenir debout par mes propres moyens. Il me soutient à nouveau. Je pense. Je revois les images qui viennent juste de passer ainsi que les sons qui s'y rapportent. Les sons. Une surprise me parvient. Je dévisage l'inconnu. À force de trop bien parler différentes langues, je finis par ne plus me rendre compte que je ne parle pas français. Il ne parle pas français. Il n'est pas français non plus. J'analyse briévement la conversation. Allemand, il est allemand. Je me rends d'autant moins compte quand je parle cette langue pour une raison toute bête. Ma grand-mère maternelle est allemande. Alors, on m'a appris le français et l'allemand à la fois. Mais qu'est-ce qu'un allemand peut bien faire en France ? Pardon, qu'est-ce qu'un allemand peut bien faire dans le Nord de la France ? Autant demander.
-Excusez-moi, je viens de me rendre compte, qu'en réalité, vous n'êtes pas français...

-Eh bien ! Je me demandais quand tu allais me le faire remarquer ! J'ai même cru pendant un instant que tu étais allemande toi-même. Tu parles bien allemand, si je puis me permettre. Au fait, je m'appelle David.

-Moi, c'est Alexia. Est-ce que je peux permettre de vous demander pourquoi êtes-vous en France ?

-Je m'en doutais. J'ai quatre protégés, allemands eux aussi, qui ont
(il réfléchit) vers 15, 16 et 17 ans. Ils vont venir passer quelques jours ici et j'en profite pour découvrir moi-même la France. C'est un beau pays que vous avez.
-Oui, mais ici c'est un peu plus spécial. En tout cas, c'est vraiment gentil à vous de m'avoir aidée.

-De rien. Ils m'en font aussi voir de toutes les couleurs. En plus, quatre garçons tu imagines ! D'ailleurs, il me semble que tu as les mêmes yeux que l'un d'entre eux.

-Vraiment ?
, fis-je incrédule, ça m'étonnerait...
-Bon, je vais te ramener chez toi.

Nous reprenons donc la route, David me soutenant. Que va donc dire Maman ?
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeMar 1 Juil - 15:47

La pauvre... Heureusement qu'il y a David!
Suite!!!
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeMar 1 Juil - 18:00

Merci ! =D
Changement total de décor les amis !


Chapitre 3.


Samedi 9 février. Hôtel - La Panne, Belgique. 16hoo.

J'ouvre lentement mes paupières et jette un rapide coup d'oeil à ma montre. 16h. Étendu sur mon lit, je me plonge dans un océan de pensées. Il y a quelques temps encore, jamais je n'aurais cru pouvoir enfin vivre mon rêve. Notre rêve. Je caresse ma mèche, d'un air évadé. Demain, nous serons en France. La France. La Tour Effel, l'Arc de Triomphe, le Palais de Versailles, les Chateaux de la Loire... Beau pays qu'est la France. Demain, nous y serons. Si seulement nous pouvions y être pour jouer. Non, simple passage touristique. Non, ce n'est pas ça. Mince ! J'ai encore oublié ! Je me redresse d'un seul coup, faisant craquer mon dos. Pourquoi allons-nous en France déjà ?
Mon doute, trop important, me pousse à me lever et à sortir de ma suite. Je pénètre dans un immense couloir. Heureusement pour moi, mon étourderie ne va pas jusqu'à oublier où sont les chambres des autres. Il me semble que la plus proche est celle de Gustav. 1o8. Je repère vite la rangée dans laquelle il doit se trouver. 96-98-1oo-1o2-1o4-1o6... Ah, La 1o8 ! Je me poste devant la porte et frappe trois bons coups. J'attends, observant les murs blancs et la moquette couleur crème. Je n'ai guère à me plaindre, l'hôtel est très beau et le personnel amical. Je m'appuie contre la porte dorée, mordant mon ongle. Je me prépare déjà aux mille reproches comme quoi je n'écoute jamais, je ne retiens jamais rien et j'en passe et des meilleures. Ce n'est pas ma faute si je suis encore incapable de retenir tout un programme par coeur !

Lorsque la porte s'ouvre, je manque de trébucher et m'appuie sur la silhouette, venue m'ouvrir. A ma grande surprise, ce n'est pas celle de mon ami. Elle plus grande et , bien que plus ample en raison des vêtements larges qu'elle porte, elle est plus fine également. Ses traits de visages sont coquins, renforcés par la malice qui pétille dans ses yeux bruns. Ce visage si semblable au mien. Un caractéristique de plus lui étant bien propre : elle porte des dreads blond foncé. Personnellement, j'ai toujours pensé que ça lui donnait une allure de poulpe plus qu'autre chose.

- Bah alors frangin ?
, lâche-t-elle, d'un air moqueur, tu ne tiens plus sur tes pattes ?
- Très drôle, Tom
, réponds-je, Gustav n'est pas là ?
- Si , aurais-tu oublié que tu étais le seul, avec Georg, à vouloir te reposer dans ta suite, petit frère ?


Décidément, ce n'est pas mon jour de forme ! De plus, le groupe de mots "petit frère" m'agace particulièrement venant de Tom. Tout ça pour quelques minutes de plus... Heureusement, pour sauver mon honneur, je suis plus grand que lui et peux donc le narguer. Sauf que je ne suis pas d'humeur à jouer. Je tente de rentrer quand mon jumeau me barre la route.

- Tom, laisse-moi passer
, dis-je, exaspéré.
- Pourquoi je ferai ça ?

- Je dois parler à Gustav ! Bouge-toi !
(J'essaie de le pousser mais il me renvoie contre le mur du couloir)
- Taratata, supplie-moi d'abord, on verra après
, réplique-t-il en levant la tête.
- Va te faire foutre !
, lance-je en me jetant sur lui et le faisant tomber à terre.
- Hé ! Qu'est-ce qu'il se passe ?

J'assène Tom de coups au sol, qu'il essaie de me rendre tant bien que mal. Nous entamons une véritable bagarre. Je sens soudain un coup à la machoire, qui m'envoie rouler trois mètres plus loin. Je laisse échapper un léger cri de douleur, allongé sur le dos de tout mon long. Je vois alors mon jumeau se jeter sur moi dans son élan et me dégage de sa portée, vers la gauche. Il plonge malgré lui au sol et émet un léger grognement. Je me relève sans perdre de temps, ainsi que Tom. Je lui administre un superbe coup de poing à l'épaule tandis qu'il essaie de me faire chuter avec ses jambes. Nous continuons ainsi, parcourant tout le couloir et Tom m'obligeant à reculer. Il n'empêche que le couloir n'est pas infini. Je me retrouve donc dos au mur qui finit l'étendue de murs avec mon frère prêt à me massacrer. C'est ce qu'on appelle "être mis au pied du mur".

Je le vois pourtant qui est tiré en arrière et hausse mon sourcil droit en guise d'interrogation. Il ne me faut pas plus de temps pour distinguer la silhouette de Gustav qui neutralise mon adversaire. Je me sens un peu ridicule sur ce coup-ci. Il attrappe Tom à la nuque,qui cesse alors de se débattre, puis se dirige vers moi. Je me protège avec mes bras mais Gustav est plus habile et arrive tout de même à m'attrapper la nuque. Oh putain, la vache ce que ça fait mal ! Monsieur nous contraint de le suivre jusque dans sa suite et de nous mettre sur son lit. J'émets un soupir de soulagement lorsque son étreinte lâche mon cou et passe ma main dessus, comme pour soulager mon mal. Je n'accorde pas un regard à mon frère, m'occupant trop de ma douleur.
- Qu'est-ce qui s'est passé cette fois ? , interroge notre ami.
Le "cette fois" me reste en travers de la gorge. J'ai même l'impression de mon tatouage me brûle la nuque. Ne voyant pas la moindre réaction de la part de Tom, je me décide à donner ma version des faits.

- Je voulais te parler, il a pas voulu me laisser passer, il m'a provoqué alors...
, commence-je.
- Il s'est jeté sur moi et a commencé à me frapper
, interromp mon jumeau.
S'il pouvait me laisser finir mes phrases ! Je lui jette un regard noir tandis que Gustav lève les yeux au ciel.
- Vous êtes de vrais enfants... Bon, tu voulais me dire quoi ?

- Euuh...

Ç
a y est ! J'ai encore oublié ! Je réfléchis et mords l'ongle de mon pouce vernis. Ça m'énerve quand je sais que je dois faire ou dire quelque chose et que j'oublie quoi.
Cherche Bill...

Ah oui !

- Excuse-moi si j'ai la mémoire courte mais j'ai quelque chose à te demander. Pourquoi allons-nous en France déjà ?
, interroge-je mon ami.
-C'est pas vrai, dit-il en se prenant la tête dans les mains, combien de fois dois-je te le répéter ? Nous alons chez ma COUSINE !

- Roh c'est bon, peut-être que si c'était plus intéressant, je m'en souviendrais !

- Mais c'est intéressant mon cher frère !
, réplique Tom, l'air malicieux.
- Ne t'emballe pas Tom ! Pas question que tu ne la touches ni que tu joues avec elle ! , s'emporte Gustav.

Je ne cherche pas les embrouilles, me lève du lit et pars de suite de la chambre. Je repasse le long couloir quand je me stoppe. Un léger bruit me parviens aux oreilles. Je regarde autour de moi. Rien. Je dois être fatigué, rien de plus. J'aurais pourtant juré que quelqu'un me suivait. Je reprends ma route et vois une silhouette devant la porte donnant sur ma suite. Bizarre...Je m'approche et souris devant mon inquiétude inutile. Je reconnais bien mon visiteur et compte lui faire une surprise. Je m'avance à pas de loups et saute, lui cachant les yeux avant d'articuler un vif "Qui c'est ? " en prenant soin de masquer ma voix. Il rit.

- Bill, arrête je sais bien que c'est toi.

Mince. Je lâche mon emprise et il me fait face. Il n'est pas drôle David, il devine toujours, c'est lassant.

- Tu vas bien ?

- Oui, ça peut aller, et toi ?

-
Ça va, merci. Je comptais faire un petit tour en France...
- On est si près ?
, demande-je, tout excité.
- Arrête de me couper la parole, pire qu'un enfant !
, dit-il, amusé, nous sommes à 2h de notre destination. Nous passons la nuit ici à la demande de Georg mais je pensais me promener. Ça te dit de venir avec moi ?

Je réfléchis. La proposition est alléchante. J'ai toujours aimé la France. Dès qu'on me proposait d'y aller, je sautais sur l'occasion. Pourquoi serait-ce différent ? Bizarrement, j'hésite. Pourquoi ? Pourquoi ai-je l'impression que je n'ai pas envie d'y aller ? En fait, ce serait bien mieux que de rester ici. Je vois une lueur d'espoir dans le regard de David. Je comprends que ça lui ferait plaisir que je l'accompagne. Pourtant ce doute persiste en moi. J'ai l'impression que je ferais mieux de rester. Mais je voudrais tant y aller... Je suis déchiré. Comment un doute peut-il remettre en question ce que je voudrais faire ?

- Bill ?

- Eh bien, euh, c'est que... je pense être un peu fatigué donc, je pense que je ferais mieux de me reposer
, dis-je pour finir.

Non ! Ce n'est pas que je voulais dire. Trop tard. David fait une mine dépitée puis s'éloigne. Et merde, ce que je peux être con ! Il sait que j'aime la France alors il me propose gentiment de venir l'accompagner et moi, je l'envoie balader ! Je cogne ma tête contre le mur. Nous aurions pu bien nous distraire en plus. Dégoûté, je rejoins ma suite et vais me rallonger sur mon lit. Pourquoi ? Pourquoi depuis que nous sommes partis, j'ai l'impression que quelque chose ne va pas ? Que quelque chose se passe, que tout change ?
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeMar 1 Juil - 18:14

LooL J'adore!
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeSam 19 Juil - 15:21

Voici enfin la suite xD !

Chapitre 4.

Dimanche 1o février. Hôtel-La Panne. 7h3o.

Driiing


Je lève les paupières assez facilement. Ouah, je pense que j'ai bien dormi, je me sens en pleine forme. Je me lève et remarque avec quelle facilité j'éxécute mon mouvement. Je dois vraiment être sous mon meilleur jour. Mon regard se pose sur ma table de chevet, sur un cadre plus précisément. Deux petits enfants. Une fille, un garçon. Je souris en attrappant l'objet et en pensant à l'air si enfantin qu'elle avait. Qu'elle était mignonne dans sa jupe blanche et son chemisier bleu ciel ! Je n'ai d'yeux que pour la petite fille. Ma cousine. J'observe sa chevelure brune lui arrivant à peine après ses petites oreilles. Oh ! Je ne me souvenais plus qu'elle avait des petites joues de hamster ! Ses yeux marrons m'absorbent. Ils sont remplis de malices. Et son sourire ! Tout me ravit lorsque je regarde cette photo. Je suis heureux, tous mes soucis ne deviennent que des problèmes secondaires. Je ris intérieurement en remarquant une fois de plus que nous faisions presque la même taille, malgré mes deux ans de plus.

Je repose délicatement le cadre et dirige mon regard vers le ciel gris. Des nuages annonçant une pluie. J'esquisse un nouveau sourire. Je nous revois jouant dans la boue sous la pluie jusqu'à ce que nos mères arrivent, outrées. A-t-elle changé ? Je suis heureux de la revoir mais j'ai peur qu'elle ne soit plus la même. J'ai bien calculé et elle devrat avoir 14 ans, bientôt 15. Entre 10 et 14 ans, il y a une différence. Quatre ans sans la voir, comment ai-je pu tenir ? Peut-être que la formation de Devilish m'a plus préoccupé qu'autre chose ces dernières années. Maintenant, nous passons au stade Tokio Hotel. J'ai du mal à croire que notre avenir s'est joué sur un pari. Je me regarde dans la glace. Ai-je changé ? Me reconnaîtra-t-elle ? On me dit que je n'ai pas changé depuis mais peut-être est-ce pour me rassurer. Celle qui me le prouvera, ce sera elle. Nous verrons bien aujourd'hui si j'ai changé. Un sentiment de peur s'empare de moi. J'ai tellement peur de la décevoir, de l'entendre dire que j'ai changé, que je ne suis plus le même.

Je me dirige vers la salle de bains et m'observe de plus près. Il me semble que j'ai l'air d'être en pleine forme. Je retire le T-shirt me servant de haut de pyjama. Heureusement que je pratique du sport pour garder la forme. Je pense aux jumeaux qui se gavent comme quatre et qui sont aussi fins que des fils de fer. J'enlève mon jogging ainsi que mon caleçon et me glisse sous la douche. Je ne risque pas de toucher le plafond ! Je me sens petit quand même. Je m'empare du combiné et joue avec le chaud-froid pour arriver à une température à peu près tiède. J'aime cette sensation d'eau dévalant sur mon corps, ça m'apaise. Je ferme les yeux. Je me souviens. Deux enfants, remplis d'innocence. Je me souviens quand elle avait peur, quand je la protégeais. Je me souviens aussi de la première fois qu'elle est montée sur une planche de skate. Sur ma planche de skate. Je ne cesse d'y penser durant toute ma toiletten à elle et à ses rapides progrès sur la skate.

Je sors de la douche, trempé. Je m'empresse de m'enrouler d'une serviette et de me sécher. Je file dans ma chambre et m'empresse de m'habiller. Un jean et un T-shirt comme toujours. J'enfile mes baskets et décide de mettre une casquette noire. Je regarde l'heure : 8h00. Toujours aucun signe de mouvement dans les suites des autres. C'est pas vrai... On sera jamais à 10h00 ! Dans un élan de vivacité, je prends un mégaphone, ferme la porte et m'engouffre dans le couloir. Ils ne me gâcheront pas nos retrouvailles, faute de sommeil. Je me plante devant la première des trois chambres que je vois. Celle de Georg. Allez, je lui laisse une petite chance. Je tape délicatement à la porte. Pas un bruit. Pas de réaction. Très bien. Je donne un violent coup de poing contre la porte et crie « Geoooorg ! » d'une vivacité telle qu'un bruit me parvient. Il est tombé de son lit. Eh bien, il n'aura pas été difficile de le réveiller. La porte s'ouvre et fait place à mon ami. Il est vêtu d'un simple pantalon de pyjama.
-T'es malade Gustav ! Il est que 8h01 !!
, me crie-t-il.
-Et c'est déjà bien tard, remarque-je, nous devons être à 10h00 là-bas !
Je le plante là et me dirige vers la suite de Bill. Déjà, si j'arrive à le réveiller d'un coup, ça sera un miracle. Un petit coup pour commencer. Rien. Je rééxucte la manoeuvre en criant plus fort « Bill !». J'entends du mouvement. La porte s'ouvre. Je manque de tomber par terre. Il se trouve qu'il est maquillé, coiffé et habillé ! Je soulève mon sourcil gauche devant une pareille apparition.
-Oui ? , m'interroge mon ami.
-Je venais de te réveiller mais à ce que je vois, ce n'était pas la peine.
-Oui, euh... ce doit être... le climat belge !

-...
Je ne cherche pas la petite bête. Je voulais que nous soyons prêts assez tôt et, je ne sais par quel miracle, il l'est. C'est tout. Après, ce sont ses affaires. Je fais mine de partir.
-Hé Gustav !

-Oui ? , dis-je en me retournant interloqué.
-Euh...

-Tu as quelque chose à me dire ? (je croise mes bras)
-Eh bien... non, c'est pas important...

-T'es sûr ? , insiste-je.
-Oui t'inquiète, ça va.

-Ok, conclus-je avec un sourire.

Je repars, soucieux. Quelque chose tracasse Bill, je le sens. Non, je le sais. Enfin bon, s'il juge bon de ne pas en parler, c'est que ce ne doit pas être trop grave. Moins grave que ce qui m'attend peut-être. Je sers les dents. Réveiller Tom va être une autre paire de manches ! A moins qu'il soit aussi matinal que son frère, ceci dût au «climat belge». Il m'a pris pour un con ou quoi ? Le climat belge ! C'est quasiment le même qu'en Allemagne. J'espère qu'il sait mieux mentir d'habitude parce que sinon, c'est lamentable. Ah, me voilà devant la fameuse suite. Allez Gustav, courage. Trois coups pour du beurre. Rien. Bien, je vais me trouver dans l'obligation d'employer la manière forte.
-Tooooom ! , crie-je en frappant comme un taré.
Pas un geste. Ok, tu l'auras cherché mon ami. Il se trouve que nous avons tous les doubles de chaque suite, au cas où. Donc, no problem pour entrer. C'est pas vrai ! Voilà que je me mets à sortir des vannes anglaises ! Peut-être est-ce dû à mes futures retrouvailles ? Bref, ça va chier ! J'ouvre délicatement la porte. Je m'y attendais. Il dort comme un ours qui hiberne ! Je m'avance à pas de loup, porte mon mégaphone devant mes lèvres. Pardonne-moi Tom...
-Tooom ! , crie dans le mégaphone en tirant sur sa couette.
-Hein ? Quoi ? Aaaaaaah !!

Il tombe pitoyablement du lit au sol, comme un ver de terre qu'on aurait jeté du haut du ciel. Désespérant. Tom Kaulitz, guitariste de Tokio Hotel, tombé comme une merde en caleçon de son lit. J'ai honte.
-T'es malade ou quoi ?

-Non, j'vais très bien désolé pour toi, dis-je, rieur.
-Merde !
, réplique-t-il au 2ème degré.
-Dépêche-toi ! Il est 8h10 !
-Quoi ? Tu oses me réveiller à 8h10 du matin ?

-Ouais !
-Grrr...

-Allez grouille-toi, on part à 9h dernier délai !
Je me retire de la suite de Môssieur Tom. Ce qu'il y a de bien avec lui, c'est qu'on rit souvent. Il met de l'ambiance. Mais parfois, il a tendance à s'imposer légèrement trop bien alors, on peut le considérer comme un boulet. Question de points de vue.

Je file vers ma suite.
J'aperçois enfin la porte de mon logement. Tiens David ! Je me presse davantage.
-Salut David !
-Tiens Gustav ! Comment vas-tu ?
-Super, et toi ?
-Bien aussi. Tu as l'air d'être en pleine forme !

-Il faut dire que je suis très impatient.
-Je comprends..., dit-il pensif, je vais vous attendre. Rendez-vous à 8h45-9h !

-Pas d'problème !


Dernière édition par x-Heilig-x le Lun 21 Juil - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeSam 19 Juil - 18:38

Qu'a Bill? scratch
Mdr Georg et Tom!
"on peut le considérer comme un boulet. Question de points de vue." LooL

Suite!
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeLun 28 Juil - 15:23

xD
Pourquoi t'es toujours la seule à poster ? x)
Bref, v'là la suite ^^


Chapitre 5.

Dimanche 1o Février. Lille. 9h15.

Je marche. Seule. Un chemin de cailloux. J'ai mal. Je n'ai qu'une chemise blanche sur le corps, arrivant aux genoux. Le vent me gifle. Mes cheveux volent. Au tour du pénible chemin, des arbres. Imposants. Effrayants. Immenses. Pas de lumière. C'est la nuit. Pas de lune. Des ombres. Elles ne sont pas humaines mais plutôt animales. Elles me regardent. Elles me montrent du doigt. Elles rient. Une me barre la route. J'ai peur. Ses grands yeux de flammes me terrorisent. Elle me prend par le poignet et tente de m'attirer dans le bois. Je me débats. Je crie. Je pleure. Elle parvient pourtant à m'y emmener. Elle me lâche. J'observe les dizaines d'arbres autour de moi. Rien de rassurant. Je vois les autres ombres s'approcher. Elles m'effraient. Je m'enfuie. Je me retrouve de nouveau sur le chemin caillouteux. Mes pieds souffrent le martyr. J'ai mal. J'avance de plus en plus péniblement. J'aperçois tout à coup des formes blanches, humaines cette fois. Elles s'approchent. L'une part en avant. Ses yeux sont de saphir. Elle me sourit. Elle me tend la main. Je la saisis. Elle m'aide à avancer sur ce chemin. J'entends un bruit. Je me serre contre la forme. Elle me prend par l'épaule et continue. Je me laisse guider. Nous parvenons jusqu'aux autres. Elles me regardent d'un air bienveillant. Je me rassure peu à peu. Nous avançons, ensemble. J'aperçois le bout du chemin. Il est illuminé d'une douce lumière argentée. Je vois du blanc s'envahir en moi. Blanc. Tout disparaît dans cette couleur. Le bois, le chemin, les formes. Tout se noie.
***
Miaouuuuuuuuu !
Je sursaute de mon lit, le front couvert de sueur. J'ai eu si peur ! Je passe ma main dans mes cheveux, comme pour me rassurer. Je n'ai fait que rêver. Pourtant, ça me semblait si réel. Je parcours la pièce des yeux. Je suis bien dans ma chambre. Je finis par tomber sur la cause de mon réveil, sur mon lit plus précisément. Mysti. Cette fois, je lui dois une fière chandelle. Je le caresse affectueusement. Je dirige mes yeux marrons par la fenêtre, pensive. Je repense aux évènements d'hier. Je me rends compte que j'ai quand même failli mourir renversée par une voiture. Heureusement, il était là. Je revois encore l'air inquiet de ma « mère » quand elle nous a ouvert. J'avoue que sa façon peu amicale d'accueillir David me soit encore restée en travers de la gorge. Je me souviens comment elle a annoncé « ce qu'elle avait à me dire depuis deux ans » pour reprendre ses propos. Deux choses. Deux nouvelles déchirantes. L'une aussi grave que l'autre. Mais l'une me concernant plus particulièrement. Je dépose mon chat blanc à taches noires et vais me planter devant mon miroir. Je suis affreuse. Mes cheveux donnent l'impression que je me suis branchée à une prise électrique ! Sans parler de ces immondes cernes violettes. Mon pantalon, qui est en réalité un jogging blanc, est couvert de plis comme mon large T-shirt noir. Mon Dieu. J'attrappe vite ma brosse et entame une bataille express avec ma crinière. J'ignore combien de temps exactement ça me prends. Beaucoup en tout cas. Je lâche la brosse et me regarde de nouveau dans la glace. C'est mieux. J'enfile ma veste de jogging qui suit avec le pantalon, donc blanche.

Je sors de ma chambre, dont je referme la porte avec soin. J'arrive jusqu'au début des escaliers. Allez, on inspire et on y va. Je place mes mains à la rampe, saute par dessus du haut des marches et atterris sans trop de mal. Oui oui, je suis folle ! D'ailleurs, je suis une échappée de l'asile ! Non, je plaisante. J'esquisse un petit sourire satisfait. Je ne me suis pas mal débrouillée dans mon état. Mais bon, j'aurais pu faire mieux. Mon sourire s'efface en expression insatisfaite. Lunatique ? Possible. Je vais vers la cuisine où je trouve « maman », habillée, coiffée et maquillée. J'articule un vif « Bonjour » qu'elle me rend et m'installe face à mon bol de lait habituel.
-Bien dormi ? , me demande-t-elle tendrement.
-Ouais, no problem.
Je n'ai vraiment aucune envie de l'ennuyer avec ce stupide rêve insignifiant.
-Tu sais quelle heure il est ?
-Non, j'ai pas regardé.
-Il est 9h3o !
-Ouah, j'me suis pas levée trop tard !
-... Ne me dis pas que tu as oublié ?
-Euuh, de quoi ? ,questionne-je en buvant une gorgée de lait.
-C'est pas vrai , dit-elle en se prenant la tête dans les mains, même Jules a plus de mémoire que toi !
-Sois pas désagréable quand même ! riposte-je en riant et tout en pensant à mon p'tit bout de chou de 7 ans.
-Il n'empêche que tu as complètement oublié que quelqu'un venait nous rendre visite aujourd'hui , soupire-t-elle.
Je laisse échapper un « Oh merde ! ». J'ai complètement oublié ! Vite, je me lève de table et demande à « maman » si elle peut ranger mon bol. Je remonte en vitesse. Je remonte normalement bien entendu, je n'ai pas encore trouvé le stratagème pour bondir et passer au dessus de la rampe d'escalier. Je file dans la salle de bain à toute allure. Là, je revois mon reflet dans la glace. Moins de cernes, c'est mieux et mes cheveux sont davantage domptés. Je prends une brosse, un élastique et me coiffe de telle façon à mettre ma crinière en arrière. J'attache donc la grosse touffe qui me sert de « cheveux » en queue de cheval. Bordel ! Il y a deux mèches qui me tombent sur le visage. Je les réarrange et elles tombent de chaque côté de mon visage. Ouf.

Je m'observe dans ma glace. Je suis présentable. Vêtue d'un pull noir à col roulé s'arrêtant aux coudes et d'un jean, je me trouve pas trop mal habillée. Yeux non maquillés comme toujours. Oh ! Mon pendentif, vite ! Je me rue vers toutes mes boîtes. Non, en vérité, il n'y a vraisemblablement qu'une qui contient mes breloques. Sauf que je n'arrive jamais à me rappeler laquelle. Ah ! C'est celle-ci ! Petite, turquoise et rectangulaire, je la trouve à la fois jolie et simple, Je l'ouvre vivement et trouve la toute petite boîte, si précieuse. En vérité, c'est ce qu'elle renferme qui m'est précieux. Deux boîtes pour une seule chose mais j'y tiens qu'il me semble que ce n'est pas trop. Je le prends délicatement dans mes mains. Certains le considéreraient comme un simple pendentif, d'autres une coqueterie parfaite pour jouer les minettes. Ma vision est bien différente. Ce pendentif, j'y tiens comme la prunelle de mes yeux. Je l'accroche à mon cou. Ma demi-lune noire. Parce que c'est lui qui me l'a offerte, parce le texte qui y est inscrit au dos me touche.
« Suis ton instinct


Cette phrase évoque des tas de choses en moi. Je nous revoie, enfants. Tendre jeunesse insouciante. Éphémère. Je sens soudain quelque chose s'accrocher à ma cheville. Mysti... Je jette un regard à ma montre blanche : 1oh1o. Oh non ! Mes Oasics blanches à rayures rouges et oranges aux pieds, je me précipite, saute par dessus la rampe d'escalier et atterris enfin devant ma « mère » qui remet une mèche blonde de Jules en place. Je m'efforce de ne pas rire. Le pauvre petit est habillé d'une chemise bleue et d'un pantalon blanc. Lui qui n'a pourtant pas pour habitude d'être si élégant. Ses yeux bleu pétillant s'illuminent en me voyant. Je lui souris. J'observe la petite robe mauve de « maman » à fines bretelles et s'arrêtant juste au dessus de ses genoux. Elle a relevé ses beaux cheveux couleur blé en un chignon soigné. Mascara et crayon noir pour ses yeux vert gris. Je m'arrête un instant sur ses chaussures noires à talons. Personellement, je trouve sa tenue bien trop soignée. Trop habillée. J'ai un mouvement de sursaut. La sonnette. Je n'ai pas le choix, je m'en vais ouvrir la porte. Je fais les deux tours de serrure en vitesse et ouvre.

C'est lui. Il est là. Je le reconnais. Il a grandi évidemment mais je reconnais ses traits d'enfants, ses cheveux blonds sous une casquette ainsi que ses yeux chocolat. Il n'est pas très grand. T-shirt et jean comme toujours. Il n'a pas changé. Du moins, pas physiquement. Je suis si heureuse que je ne peux m'empêcher de me jetter dans ses bras.
-Gustav !
Je le serre contre moi. Cette sensation. Retourner dans le passé. Revenir quand nous étions enfants, quand la réalité était bien loin. Me sentir heureuse à nouveau. Ne penser à rien d'autre. Juste à nous deux. Deux enfants. Deux cousins. Deux êtres que la famille a réuni. Il me rend mon étreinte. Je ne peux dire combien de temps elle dure. J'entends un nouveau « Gustav ! ». Jules. Nous sommes contraints d'écourter nos retrouvailles pour laisser passer le petit garçon. Je ne cesse de sourire. Je suis heureuse. Le retrouver après quatre ans. Bientôt cinq. Je me souviens parfaitement de la dernière fois où nous nous sommes vus, pour la simple et bonne raison que c'était mon anniversaire. Je m'aperçois soudainement qu'il n'est pas venu seul. Trois silhouettes sont derrière lui. Je fronce instinctivement les sourcils. Gustav remarque apparemment mon changement d'état.
-Ah oui, j'ai oublié , dit-il avec un air faussement innocent.
-Comment ? Nous, tes amis, tu oses NOUS oublier ? , rapplique une des silhouettes.

Je les observe. Il est évident qu'au premier coup d'oeil, on remarque que ce sont des garçons. Le premier à les cheveux longs juqu'aux épaules, ondulés et châtains. Il a les yeux vert gris. Il porte une veste en jean, un T-shirt noir, et un jean. Il a le même gabari que Gustav je dirais. Il me semble relativement sympatique. Le deuxième est plus grand. Longs cheveux blonds, mis en dreads aux yeux charbons, sous un genre de bandeau et une casquette mise de travers. T-shirt blanc XXL et baggy. Je remarque également son piercing à la lèvre inférieure. C'est lui qui a répliqué à Gustav, il y a quelques secondes. Son allure me semble imposante et prétentieuse. Un con quoi. Le dernier est sans doute le plus étrange et étrangement, le plus antipathique. Ses cheveux me semblent légèrement affreux. Couverts de gel, il s'en échappe un mèche lui tombant sur ses yeux marrons. Vêtue d'un T-shirt uni noir, un jean et une veste en cuir noir. Ses ongles sont vernis de noir et ses yeux maquillés de, j'aurais parié, noir. Il est fortement élancé pour ne pas dire violemment. Son regard semble ennuyé, mécontent d'être ici quoi.
T'inquiète pas mon vieux, t'es pas le seul à pas être joyeux...
Je le trouve insignifiant, sans intérêt, juste RI-DI-CU-LE, pire que ses cheveux. Que sont donc ces machins que m'a ramené Gustav ?
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Juh`
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:29

Les gens, j'abandonne la fic =S
D'abord je ne suis plus trop inspirée et ça m'énerve de passer mon temps sur cette période de sa vie donc voilà.
(Si on pouvait supprimer ou verrouiller le sujet ^^ )
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MessageSujet: Re: La vie d'une fille mystérieuse.   La vie d'une fille mystérieuse. Icon_minitime

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