* Für Ewigkeit *

KAPITEL EINS : Der Regen brachte mir
* Für Ewigkeit * 71300810

[ Point de vue de Georg ]

Je suis heureux ? Non. J'étais heureux ? Oui. Mais j'ai l'impression que c'était il y a bien longtemps. Trop longtemps. Combien de temps que mon bonheur s'est arrêté ? 5ans ? Oui c'est ça, 5ans. 5ans que ma vie est en suspend. Je n'ai jamais compris pourquoi tout s'est arrêter si brutalement. Que s'est-il passé pour que mon bonheur s'en aille si vite. En combien de temps est-il partit ? 1journée ? 1heure ? 1minute ? Non il a suffit d'une seconde. D'une seule seconde pour que tout bascule. D'une seule petite seconde pour que tout s'écroule. Et voila, j'ai tout pour être heureux, mais je ne le suis pas complètement. J'ai perdu ce que j'avais de plus important... Pourtant en apparence les gens croient que je suis heureux. Si ils lisaient au fond de moi, ils verraient bien que chaque seconde est un supplice. Qu'à chaque seconde je manque de m'effondrer. Il y a cette tristesse qui s'est emparé de mes yeux. Elle n'y était pas autrefois. Autrefois, on pouvait y lire de la joie de vivre, de la malice. Ils pétillaient mes yeux. Mais ça aussi, c'était il y a bien longtemps. Aujourd'hui ils se sont éteints. Ils restent froids, vide. Aussi vide que moi. Il parait que les yeux sont le reflet de l'âme. Alors pourquoi les gens ne voient-ils pas à quel point je peux me sentir mal. Mal d'être ici sans ce qui faisait mon bonheur.

Je suis une fois de plus perdu dans mes pensées, ressassant tout ça encore. Encore et encore.

L'averse tombe avec force sur la ville de Hambourg. Tous se pressent pour rentrer chez eux. Je fais parti de ces gens qui se hâtent afin de regagner le cocon chaleureux de leurs demeures. Je marche, ou plutôt devrais-je dire je cours, tête baissée. L'eau ruisselle sur mon visage. Perdu dans mes pensées, je heurte une personne.
« Excusez-moi ».
Je lève alors les yeux. Un éclair déchire le ciel. Le temps s'arrête. Nous nous faisons face. Le monde autour de nous disparaît. Le silence se fait.
* Elle est revenue...*
Elle se tient là devant moi. Si belle... La surprise se lit dans son regard. Je n'ai même pas envie de savoir ce qu'on peut lire dans le mien. 5ans que je l'attend... 5ans sans nouvelle... 5ans ans de tristesse...5ans de solitude...5ans que je ne l'attendais plus...
Et pourtant, elle est là. Aujourd'hui. A cet instant précis. Elle est là. Devant moi. Trempée jusqu'aux os, mais elle est là. On se fixe. On se dévisage. Elle n'a pas changé.
Et moi, ais-je changé ? Sûrement...
Nous n'osons ni bouger, ni rompre le silence. Et puis...
Elle : Bonjour Georg...
Je n'arrive pas à répondre. Les mots restent coincés. Aucun son ne sort de ma bouche. Une boule se forme au creux de mon estomac. Sa voix... sa si jolie voix... Voix que je ne pensais plus jamais entendre.
J'avance lentement vers elle. Au fur et à mesure mes yeux s'inondent.
* Merde ce n'est pas le moment de pleurer mon grand*
Il ne faut pas que ça déborde.
C'est dur de la revoir après tout ce temps.
Et là tout remonte à la surface. Les souvenirs resurgissent.
Une rencontre qui a tout changé. Un bonheur indescriptible. Et puis un départ. Une descente aux enfers.
Dur de remonter à la surface. Il m'aura fallu 1an pour que la blessure cicatrise. Une blessure cicatrisée n'est pas une blessure que l'on oublie, ou qui a disparue. Elle reste là, ancré au fond de moi-même. J'y ai fait en quelque sorte abstraction. Mais souvent la nuit, lorsque je me retrouve seule face à moi-même tout ça me rattrape. Une présence qui me manque. Des questions sans réponses. C'est un cercle vicieux. Le temps, les souvenirs, le passé, tout ça te rattrape tôt ou tard, quoi que tu fasses. Il faut savoir vivre avec. Tu sais que tu auras un moment de répit avant que tout ne te revienne en pleine face. Et là aujourd'hui c'est pire que tout. Le passé qui te percute de plein fouet. C'est tellement violent. Ca fait tellement mal. Peut-être aussi tellement de bien. Que sais-je. Je n'ai même plus la force de penser, de réfléchir. Tout c'est mis sur pose à cet instant précis ou nos regards se sont (re)croisés.
Tellement longtemps que nos yeux ne s'étaient pas rencontrés...
Les mots arrivent enfin à franchir le seuil de mes lèvres, je lui murmure une phrase qui me fait presque souffrir. Comme si les mots étaient des lames.
Moi : Tu ne crois pas que l'on devrait parler ? Tu as beaucoup de choses à me dire et à m'expliquer...

KAPITEL ZWEI : 5 Jahre früher

Je m'appelle Hell. Ca me colle si bien à la peau. Elle, la fille que personne ne voit. Elle, si transparente. Elle, pour moi un pronom si impersonnel, si indéfini. Voilà tout ce que je suis. Je suis moi sans être moi. Dur à comprendre, mais c'est comme ça. Personne ne fait attention à moi. Je vis parmis eux. Ils vivent à côté de moi. Je les vois, je les observe. Mais eux ne font pas attention à moi. Je ne suis rien. Je reste une jeune fille renfermée sur elle-même.
Je n'ai pas toujours été comme ça. Enfant, j'étais heureuse de vivre, joyeuse. Tout à changé l'année de mes 6ans...

Heureusement, il y a sa meilleure amie. A vrai dire sa seule, son unique amie. Elles se connaissent depuis maintenant l'âge de leurs 6ans. Age auquel Hell est venue vivre en France. Ca a été une dure période. Sa mère a quitté son père. Du jour au lendemain, elle est partie. Son père ne pouvant supporter ce vide, vide qu'elle a laissé a décidé de partir refaire sa vie dans un pays autre que son pays natal. Voilà comment elle a atterri ici. Ici, en France. Pays qu'elle déteste. Alors heureusement qu'il y a sa meilleure amie, Krista. Elles ont grandis, changé, évolué ensemble. Rien ne pouvait les séparer. Rien ? Cela est vite dit...
Aujourd'hui Hell a 17ans et se retrouve seule. Oui, son père vient de se tuer dans un accident de voiture. Triste fatalité. Triste destin. Une vie de plus qui s'envole et une jeune fille de plus brisée par la douleur et le chagrin.
Elle va devoir se séparer de sa meilleure amie oui. Elle part. Elle doit partir. Non, elle ne fuit pas. Elle n'a juste rien qui la retienne en France. Pas de famille. Elle va partir vivre chez sa marraine. Elle va retrouver ses frères de cœur. Elle va retrouver son pays natal : l'Allemagne. Seule consolation. Tout cela ne lui rendra pas son père. Mais elle ne doit pas sombrer. Elle doit être forte. Elle doit se battre pour que où que son père se trouve il soit fière d'elle. Alors malgré ce drame, elle va relever la tête et continuer à avancer. Pour lui. Pour elle.
Demain elle s'envolera pour l'Allemagne. Pour Hambourg précisément. Elle a hâte de quitter ce pays. Trop de mauvais souvenirs. L'Allemagne sera un nouveau départ. Une nouvelle vie s'offre à elle. Peut-être une vie meilleure... Qui sait ? Que l'avenir lui réserve-t-il ? Elle va devoir aller à sa rencontrer. Mais elle appréhende...

[ ... ]

Elle pose un pied sur le sol Allemand. Enfin le retour au source.
* Ah, que ça fait du bien d'être de retour chez soi *
Elle avance jusqu'au hall. Elle scrute la foule.
... : Hell ! Ma chérie !
Elle se retourne vivement et laisse un sourire naître sur ses lèvres.
Hell : Marraine !
Elle se jette à son cou. Les retrouvailles se font dans la tendresse.
Simone (la marraine) : Ca fait plaisir de te revoir, même si j'aurais préféré que ce soit en d'autres circonstances.
Hell ne répondit pas et baissa la tête.
Simone : Gordon nous attend dehors dans la voiture.
Tout en papotant elle atteignirent la sortie de l'aéroport. Dehors il faisait une chaleur étouffante. Un moi de Juillet particulièrement chaud.
Hell : Ce que l'Allemagne a pu me manquer...
Simone ouvrit le coffre de la voiture et entassa les bagages de sa filleule. Elles montèrent en voiture.
Hell : Guten Tag Gordon !
Gordon : Guten Tag Hell, wie geht's ?
Hell: Sehr gut, Danke!
Gordon est un homme gentil. Elle l'aime bien. Sa marraine l'a rencontré peu après son divorce, l'année où Hell avait quitté l'Allemagne. La jeune fille s'entendait tout aussi bien avec sa marraine qu'avec lui. Elle avait l'occasion de les voir lors des fêtes et vacances qu'elle passait parfois dans ce pays qui l'avait vu naître.
Gordon : Bill et Tom ont hâte de te voir !
Hell : C'est vrai ? Ho, moi aussi, ils m'ont tellement manqué mes Twins !
Simone : Ils t'attendent avec impatience à la maison...

haaaaaaaaaaaaaaan tu as postée =D
c'est trop bien j'adore de troop
vite la suiiite ^^

j'adore c'est super bien écrit une tite suite à cela bien sur et vite!!!!lol!!!

It's Beautiful !!!
[de toute façon, tu ne fais que des choses merveilleuses ^^]
J'veux la suiteee !!!

<OOOOOOOOOOOOOOOOOH elle est géniale

alors cette suite?lol

wi on veut la suiiite !! ^^

Ca arrive les enfants, ça arrive. Je pense la poster soit ce soir (enfin tard dans la nuit) soit demain.

KAPITEL DREI : Ich bin da, ganz egal wo Du bist.

Les Twins sont comme ses frères. Tous les 3 sont proches. Très proches. Relation quasi-fusionnelle. Ils ont grandis ensemble. Jusqu’au jour où Hell a du partir… Jamais autant de larme n’ont été versé que ce jour où elle a du leur apprendre la terrible nouvelle.

[ FLASH BACK ]

Il pleut. Il fait froid. Il fait sombre. Une bien triste journée. Depuis quelques temps, le soleil ne se levait plus. Du moins il ne se levait plus sur son cœur. Ce n’est pas humain de faire connaître cela à une enfant de 6ans. Et pourtant aujourd’hui c’est la fin d’un chapitre de sa vie. Un présent pas très joyeux, et un avenir qui s’annonce plutôt nuageux. Impossible de savoir ce qu’il va se passer. Mais là nous sommes au présent et elle a quelque chose de très dur à faire. Quelque chose de trop dur pour son jeune âge

Les 3 amis étaient assis tranquillement dans le salon. Tom venait de se lancer dans la musique. Son beau-père venait de lui faire cadeau d’une guitare.

Hell : Les garçons…
Tom & Bill : OUI ?
Hell fond alors en larme. C’est trop dur, elle ne peut pas leur annoncer ça. Elle ne veut pas. Elle ne peut pas. Elle refuse. Elle n’accepte pas. Si elle ne leur dit pas, tout cela n’aura aucune signification. C’est un cauchemar dont elle va se réveiller. Oui c’est cela… Ce n’est pas réel…

Les garçons s’approchent et la prennent dans leurs bras.

Bill : Calme toi… Chut…
Tom : Qu’est ce qui se passe ? Tu peux tout nous dire tu sais.
Hell : C’est trop dur, je n’y arrive pas.
Bill : Tu te souviens de la promesse qu’on s’est faite ? On doit tout se dire, même si c’est dur, même si ça doit faire souffrir l’un d’entre nous. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe. Toujours ensemble. Comme des frères et sœurs. Ne l’oublie pas.
Hell : Je sais…
Tom : On t’écoute.
Hell : Je pars..
Bill : Tu pars en voyage et c’est ça qui te rend si triste ?
Hell : Non, tu n’as pas compris. Je ne pars pas en voyage.
Tom : Comment ça ? Expli…
Hell : Je pars vivre en France

Les jeunes garçons sont sous le choc. Le silence envahit la pièce. Seul les sanglots de la jeune fille se font entendre, bientôt rejoints par ceux des jumeaux.

Bill : C’est pas possible.
Hell : Si, et crois moi j’en suis désolé. Je veux pas.
Tom : Tu pars quand ?
Hell : Demain matin…

La bombe a explosé. Et en plein milieu du salon.

Au moment du départ, ils s’étaient fait une promesse. Promesse qu’ils ne brisèrent jamais.

[ FIN DU FLASH BACK ]

Durant le trajet, Hell repensa à ce jour où elle avait dit au revoir à ses frères de cœur. Oui, au revoir et non pas adieu. Car malgré ça, ils s’étaient appelés chaque jour, s’étaient vus à chaque vacance. Plus proche que jamais. Et voila, aujourd’hui elle été de retour.[/size]

La voiture s’engagea dans l’allée.
Hell descendit de la voiture. Lentement elle avance. Lentement. Elle lutte contre l’impatience. Elle lute pour ne pas courir. La porte s’ouvre à la volée et des bras ne tardent pas à l’enserrer.

Hell : Héé les gars ! Vous m’étouffez là ! Laissez moi respirer.
Tom : Ho excuse-nous.

Ils s’écartent afin que la jeune fille sente à nouveau ses poumons s’emplir d’air.

Bill : Tu nous a tellement manqué !
Hell : Mais vous aussi mes Twins. Ca fait du bien d’être de retour.

Les 3 amis se sont enfermés durant tout l’après-midi dans la chambre de la jeune fille. Ils n’ont cessé de parler, de se raconter leurs vies. Se remémorant leurs souvenirs commun. Entre pleurs et rires, les ados ont su qu’au plus profond de leur être, tout les 3 c’était pour toujours. Un trio qui ne forme qu’une seule et même personne. Tous 3 se complètent. Se comprennent. Seulement un regard. Une amitié indestructible. Rien ne peut les séparer. Ni la distance. Ni les gens. Ni le temps. Pas même la mort ne serait capable de les séparer. Eux c’est pour toujours. Au-delà de tout. Au-delà de la vie. Au-delà de la mort. Au-delà de l’infini…
Rien ne peut détruire une amitié comme la leur. Rien ni personne. Non personne. Ils se le sont promis. Für immer. A la vie à la mort. Et même après. Les liens qui les unissent sont si fort qu’on pourrait croire qu’il n’y a pas de jumeau, mais des triplés. Tellement liés. Ils ne peuvent exister les uns sans les autres. L’un pleure, les autres pleurent aussi. L’un a mal, les autres ont mal. L’un rie, les autres rient. C’est comme ça que ça marche entre eux .Ils ressentent ce que chacun ressent. Relation fusionnelle. Relation dangereuse aussi. Et si il arrivait malheur à l’un d’entre eux, qu’adviendrait-il des autres ? Ils ne peuvent vivre les uns sans les autres. Trop unis. Trop. Beaucoup trop.

Troop troop bien
la suiite =D

Toujours aussi génialeee !!!
C'est beau comment tu exprimes les sentiments des personnages, leur affection...
Vivement la suiteee !!!

j'aime,j'aime!!! c'est trop court je reste sur ma faim lol!!! allez allez au boulot mdr!!!
j'aimerais bien lire la suite!

J'ai commencé à écrire le chapitre suivant, et j'essaierai de le faire plus long Ju' Wink

KAPITEL VIER : Von meiner brennenden Liebe, Komm und verbrenn dir deine Haut

Le temps passe sur eux. Il passe sans les atteindre.

♪ Immer werden wir uns tragen
Egal wohin wir fahren
Egal wie tief

Ich will da nicht allein sein
Lass uns gemeinsam
In die Nacht
Irgendwann wird es Zeit sein
Lass uns gemeinsam
In die Nacht.

Tom laisse ses doigts se perdre sur les cordes de sa guitare tandis que Bill chantait. Bill et sa voix. Une voix si belle. Une voix qui transporte. Hell est transporté. Tant par la voix que la mélodie. Cette chanson. Leur chanson. Elle représente tellement.

Tom et Bill ont un groupe. Tokio Hotel. Ils sont quatre dans le groupe. Les jumeaux Kaulitz, respectivement à la guitare et au chant, Gustav à la batterie et Georg à la basse. Leur groupe était devenus très rapidement connus et adulé partout en Europe. Depuis le début Hell les soutient. Elle aime leur musique, leur chanson, leur énergie. Ils dégagent tellement. Sur scène, c’est là qu’on peut ressentir le plus de chose. Il n’y a pas de moment plus magique que de les voir sur scène. Si beau tous les quatre dans les lumières. Lumières si fausses. Emotions si vraies.

Hell n’a jamais eu l’occasion de rencontrer les deux autres membres du groupe…

Ils sont là, tous les 3, au milieu de cette chambre. Hell se laisse bercer par les notes qui s’échappent de la guitare et par cette voix, si douce.

La chanson touche à sa fin. Hell ne peut empêcher cette larme de couler.

Hell : C’est toujours aussi magnifique.

Bill : C’est fou ce que je l’aime cette chanson.

Hell : J’aime beaucoup quand vous la jouez tout les 2 sur scène.

Une sonnerie les coupe dans leur discussion.

Tom : Tiens, c’est Georg qui m’envoie un message pour me demander si ça nous interesse une virée en boite.

Bill : Hell, ça te tente ?

Hell : Oui, pourquoi pas. Et puis ça me permettra de faire la connaissance du reste du groupe.

Tom : C’est vrai que tu ne les connais pas encore.

Hell : Je ne les connais que sur les magazines ou la pochette de vos cd.

Bill : C’est déjà pas mal hein ?! ^^

Hell : C’est que tu es un grand rigolo toi.

Bill : Moi ?! noooon.

Tom : Et encore, t’as pas tout vu.

Hell : Je crains le pire.

Bill : Hééé attend, le pire niveau humour c’est quand même Gégé !

Tom : Il bat tout les reccord !

C’est ainsi que notre trio continue à discuter jusqu'à la nuit tombée. Et puis c’est la bousculade à la salle de bain. Il faut qu’ils se préparent. Hell et Bill se chamaillent. Et oui, 1 miroir pour deux personnes, c’est pas facile. Hop un coup de coude et Bill se retrouve avec son crayon noir dans l’œil.

Bill : AAAAhhhhh, mais ça fait mal Hell !!

Hell : Ho, excuse moi Billu. Mais tu crois que c’est facile de se maquiller là. Et puis pourquoi tu te maquilles toi aussi !

Bill : Gnagnagna.

Après une séance maquillage mouvementé, ils étaient tous enfin prêt.

Hell se sentait bien dans ce cocon chaleureux. Elle en oublierait presque tout ce qu’elle a vécu ces dernières années. Mais elle sait bien que tôt ou tard son passé la rattrapera. Elle espère juste que ça sera le plus tard possible. Elle a juste envie d’avoir une vie normale. D’être heureuse. Juste ça. C’est tout ce qu’elle demande. Etre heureuse. Est-ce trop demandé ?

Elle ne veut rien d’autre. Juste être heureuse. Entouré de Bill et Tom, elle sait que ça sera possible. Etre heureuse. Elle fera tout pour l’être. Au risque de souffrir encore. Mais elle se l’est promis. Elle sera heureuse. Et les gens qu’elle aime aussi seront heureux. C’est son objectif. Son but. Et elle doit l’atteindre. Elle veut. Elle doit. Etre heureuse et c’est tout.

Mais pour ce soir, elle ne veut pas s’encombrer de ce passé. Son passé. Ce soir, elle veut zapper tout ça. Ce soir, elle veut s’amuser. Ce soir, elle veut en profiter. Ce soir, c’est sa soirée. Elle en a tellement besoin. Un besoin de se ressourcer. Un besoin de se changer les idées. Un besoin de décompresser après tout ce qui s’est passé récemment dans sa vie.

Perdue dans ses pensées, Hell n’a pas remarqué qu’ils s’étaient arrêtés. La portière s’ouvre et quelqu’un monte alors dans le van. Ha non. Ils sont deux..

Georg : Coucou la compagnie !

Gustav : Bonsoir.

Georg : Tiens donc une nouvelle. Vous ne me présentez pas la charmante demoiselle ?

Hell lève la tête vers la voix qui vient de prononcer ces mots. La jeune fille croise alors le regarde du bassiste. Pour une raison qu’elle ne comprend pas, elle se met soudain à rougir. Son cœur s’emballe. Elle ne peut détacher ses yeux de ceux de Georg.

* Qu’est-ce qu’il m’arrive là ? Hell, calme toi bon sang ! C’est juste un garçon, il n’a rien dit qui puisse te mettre dans cet état quand même ! *

En effet, la jeune fille se trouvait dans un état qu’elle aurait qualifié d’étrange. Hell ne comprend pas. Le cœur qui s’emballe, cette boule et ces papillons au creux de l’estomac. Tout ça est nouveau et si soudain pour elle. Une nouvelle sensation s’empare d’elle. Elle n’aime pas ne pas pouvoir contrôler ses émotions. Mais là, elle ne peut pas lutter. Elle est tout de même à mille lieux de se douter que ce sont les symptômes du coup de foudre. Elle le découvrira… peut-être…plus tard. Dans la soirée ? Dans la semaine ? Dans le mois ? Dans l’année ? Jamais ? Ces sensations sont-elles réellement celles d’un coup de foudre ?

Georg lui adresse un sourire qui la fit rougir de plus belle.

Bill : Georg, Gus je vous présente Hell. Hell voici Georg et Gustav.

Gustav : Ravi de faire ta connaissance.

Hell : Moooii.. moi aussiii

Georg : Et moi alors, t’es pas ravie ?

Hell ne peut s’empêcher de répondre avec précipitation.

Hell : Mais si, bien sur !

Et la voila qui devient écarlate. Les garçons rigolent sauf Georg qui lui adresse sont plus beau sourire.

Le van repart.

[ … ]

La boite de nuit est bondée. Heureusement ces messieurs étant des rock stars, ils ont droit au salon VIP. Le salon VIP est un endroit agréable, meublé de nombreux canapés et pouf disposés autour de petites tables. Le tout dans des couleurs rouge et noir. Moderne et design. Lumière tamisée. Musique douce en fond sonore. Et pour finir un bar au centre de la pièce. Cette salle est coupée du rez-de-chaussée où se déhanchent les jeunes sur de la musique lancée à plein volume.

Notre joyeuse bande s’installa à une table. Ils commandèrent tous une vodka. Ils ont un chauffeur, alors ils en profitent. Comme tout les jeunes de leurs génération… Il y avait une bonne ambiance. Tous parlaient avec Hell, comme si elle avait toujours fait partie de la bande. Tous, c’est surtout Georg et Gustav. Ils acceptaient tout les deux très bien Hell. On aurait dit de vieux potes qui discutaient et rigolaient ensemble. Ca faisait plaisir à Bill et Tom de voir Hell sourire à nouveau après ce qu’elle avait vécu. Hell était heureuse d’être de retour en Allemagne, d’avoir retrouver ses Twins et d’être là avec Georg et Gustav. Elle ne les connaissait pas encore très bien, mais les appréciaient déjà. Ce qui était réciproque.

Et puis bientôt, Tom abandonna le petit groupe… Il avait repéré une jeune demoiselle au bar. Bill lui s’absenta aux toilettes.

Gustav : Heu… Je vais me chercher un verre moi. Vous voulez quelque chose ?

Hell : Non merci.

Gustav : Georg ?

Georg : J’ai pas encore fini ma Vodka, merci quand même.

Hell et Georg se retrouvèrent alors tous les deux. Ils se dévisagèrent, se sourirent…

Le courant passait bien entre eux. Hell tombait sous le charme de notre Gégé national.

Ce garçon l’attirait. Ce garçon provoquait en elle des sensations jamais vécues auparavant.

Georg : Les jumeaux nous ont beaucoup parlé de toi. On avait hate de te rencontrer avec Gus, pour voir si tout ce qu’ils ont dit sur toi est vrai.

Hell : Et qu’on –t-il encore raconté à mon sujet ?

Georg : Je n’en dirais rien…

Hell : Ha non, tu ne peux pas me faire ça ?!

Georg : Si, si…

Hell : Tu peux bien me dire, et je te dirais si ils ne t’ont pas menti.

Georg : Mouais, je suis pas très convaincu… J’y gagne quoi moi en échange ?

Hell : Ce que tu veux.

Georg : Ce que je veux !! Ho, tu m’intéresses là ^^

Hell : Je crois que j’aurais mieux fait de me taire.

Georg : Bien je vais réfléchir à ce que je vais te demander alors. Tu n’aurais jamais dû dire ça avec moi.

Hell : Je crois que je viens de le comprendre.

Georg lui raconta alors que les jumeaux n’avaient parlé d’elle qu’en bien. A quel point, ils l’aiment comme leur propre sœur, à quel point tous les trois pouvaient être proches.

Georg : Ils ont également dit que tu étais très charmante. Et sur ce point je dois dire qu’ils m’ont menti…

Hell ne s’attendait pas à ça et déglutit difficilement.

Georg : Ils ont menti, car tu n’es pas charmante. Tu es magnifique.

Hell se sentit rougir.

Hell : Merci, c’est gentil.

Georg : Tu es une fille vraiment sympathique. Je crois qu’on va bien s’entendre tout les deux. Pour le moment, le peu que je te connaisse me donne envie de te découvrir davantage.

Hell : De même pour toi mon cher.

Georg : Mon cher ?!

C’est ainsi qu’ils passèrent un long moment à papotter, à se raconter des bêtises.

Soudain Georg lui pris la main. Elle reçut comme une décharge électrique qui lui parcourut tout le corps. Le jeune homme se leva .

Georg : Allez viens, on va danser quand même.

Hell : Mais je ne sais pas danser. Je suis nulle…

Georg : Je suis sur que non. Et puis oublie pas que je pouvais te demander tout ce que je voulais ma belle.

Hell : Je savais que j’aurais mieux fait de me taire moi. Allez, je te suis.

Ils descendirent main dans la main pour rejoindre le centre de la piste de danse.

[ Point de vue de Hell ]

Il se place doucement derrière moi, je frisonne en sentant son souffle sur ma nuque. Il prend délicatement ma main dans la sienne en entremêlant ses doigts avec les miens. Il pose ensuite nos deux mains qui ne font plus qu'une sur le bas de mon ventre. Il colle un peu plus son corps au mien. Il pose ensuite son autre main sur mon épaule puis la fait glisser jusqu'à ma hanche en suivant toutes les courbes de mon buste. Je ferme les yeux à ce contact, je suis alors parcourut d’un frisson…
A l'aide de ses mains, il fait balancer lentement mon bassin de gauche à droite, suivant le même mouvement avec le sien. Je me laisse faire, je me suis même surprise à poser ma main libre derrière sa nuque comme pour me rapprocher encore plus de lui. Puis ses mains font bouger mon bassin de plus en plus sensuellement. On se déhanche l'un contre l'autre très voluptueusement au rythme de la musique. La main qu'il avait posée sur ma hanche remonte et descend le long de ma cuisse, comme pour accentuer nos mouvements. Ma respiration s'accélère ainsi que les battements de mon cœur. Je suis dans une sorte de transe, quelque chose d'indescriptible ... J'oublie tout, je le laisse guider mon corps. Cela faisait un moment que l'on dansait l'un contre l'autre sans dire un mot, profitant juste de cette danse. Rien que tout les deux. Juste lui et moi. Juste nous. Les personnes autour de nous n’existaient plus. La musique continue de rythmer nos mouvements.

Georg (murmurant au creux de l’oreille de Hell) : Tu me plais beaucoup…

Sa main glisse lentement de ma cuisse vers mon cou, passant au milieu de ma poitrine puis refait le même chemin en sens inverse, encore plus lentement que la première fois pour revenir à sa place initiale. Mes jambes ont du mal à me tenir. Puis je sens qu'il commence à déposer quelques baisers humides dans mon cou, ce qui me fait sursauter. Je passe décidément une soirée bien étrange !

Je ferme les yeux et fais basculer ma tête en arrière. Il continue de parcourir mon cou de ses lèvres, s'attardant à quelques endroits pour me faire languir. Je me laisse complètement aller dans ses bras. J’aimerais que cet instant dure toujours. Une éternité…

Désolée pour le double post, mais je voulais vous faire savoir qu'étant donné que ce chapitre est très long, j'ai préféré le coupé en deux partie. Donc la deuxième partie arrive très prochainement. Et puis ça vous laisse le temps de vous demander ce qu'il va se passer pour le reste de la soirée....

Sinon vous en pensez quoi?
C'est bon Ju', c'est assez long? ^^

han ma chérie c'est super! très bien c'est prenant et super bien raconté!!!j'attend cette deuxième partie!

J'adore vraiment ma Twin ! <3 C'est captivant !

* "Gégé" et "Billu" sa m'rapelle nous ! xD *

JADORE <3<3<3

Ah tu sais trés bien ce que j'en penses et ce que je t'ai dit..
ELLE EST GE-NIALE
<3

AAaaah trop trop bien
la suiiite
c'est trop génial
"Notre Gégé national" xD j'adorre ^^

J'aimeee !!!
C'est trop biiien !!!
J'adoreee !
J'espère que y'aura bientôt la suiteee !!!

KAPITEL FÜNF : Von meiner brennenden Liebe, Komm und verbrenn dir deine Haut

J’aimerais que cet instant dure toujours. Une éternité…
Je me sens comme sur un nuage. La chaleur de ses lèvres sur mon cou, la douceur de ses bisous… Doucement je me retourne pour lui faire face. Mes yeux se plantent dans les siens.Sans ce quitter du regard, il avance son visage du mien. Il se rapproche de plus en plus, tellement que nos visages ne sont qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. Doucement il effleure ma bouche. Je ferme les yeux afin de profiter de ce moment. Moment unique. Moment magique. Je place mes mains autour de sa nuque. Nos bouches se cherchent. Et quand enfin elles se joignent, mon cœur bat à tout rompre. Je me sens ailleurs. Je ne pense plus à rien. Seulement à lui. Georg. Je fonds sous la douceur de ses lèvres. Faites que ce baiser ne s’arrête jamais…

[ Fin du point de vue de Hell ]

Ils sont là, tout les deux, enlacés. A les regarder, rien d’autre autour n’existe a par eux. Mais accoudée au bar, une personne les observe… Une lueur étrange dans les yeux… Un mélange de joie, de tristesse et… de peur, oui de la peur.

Le couple se sépare lentement. Un sourire illuminant leurs visages. Georg dépose un baiser sur le front de la jeune. Cette dernière se dirige vers les toilettes, tandis que Georg rejoint le bar. Il s’assoit sur l’un des hauts tabourets bordant le comptoir. Il sent alors une main se poser sur son épaule. Il se retourne.

Georg : Ha tiens, c’est toi Bill ! Ca va ? Tu as trouvé une charmante demoiselle pour la soirée ?
ill marque un temps d’arrêt. Il fixe Georg.
Georg : Quelque chose ne va pas ?
Bill : Je peux savoir à quoi tu joues avec Hell ?
Georg : Mais de quoi tu me parles ?
Bill : Arrêtes, tu crois que je ne vous aie pas vu danser ? Tu crois que je ne vous aie pas vu vous embrasser ?
Georg : Je ne vois pas ce qu’il y a de mal.
Bill : Je te préviens en tant qu’ami Georg, Hell est très fragile. Elle a énormément souffert. Si elle est en Allemagne aujourd’hui, ce n’est pas pour rien. Il n’y a qu’ici qu’elle pourra être heureuse, et je ferais tout pour qu’elle le soit ! Je ne veux pas qu’elle souffre encore, alors fais attention. Je crois bien que je n’accepterais pas que tu fasses du mal à celle que je considère comme ma sœur.
Georg : Je ne vois pas pourquoi je lui ferais du mal.
Bill : Je te connais Georg, tu ne cherches pas forcement une relation stable. Tu es un peu comme mon frère. Tu aimes bien draguer.
Georg : Oui, mais qui te dit que maintenant je ne cherche pas quelque chose de sérieux ?
Bill : Fais juste attention. Ne la fais pas souffrir…
Hell : Coucou les garçons ! Alors vous parliez de quoi ?
Bill : Heu… de la répet’ de demain.
Georg : Ouais… Tu viendras avec nous ?
Hell : Avec plaisir !

L’ambiance était un peu tendue entre les deux garçons, mais Hell n’y fit pas vraiment attention. La jeune fille était heureuse. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’avait pas été. Trop longtemps. Elle avait eu peur de ne pas reconnaître cette sensation d’allégresse quand elle se serait (re)présenté à elle. Mais maintenant qu’elle était là, et qu’Hell l’avait reconnu, la jeune fille ne voulait pas que cette sensation la quitte.

Georg : Hell ? Tu m’écoutes ?
Hell : Humm ? Oui, pardon.
Georg : Je te demandais si tu voulais qu’on retourne danser.
Hell : Bien sur ! Bill, tu viens avec nous ?
Bill : Non, allez-y tous les deux.

Hell s’approcha de Bill et lui glissa à l’oreille un « merci. Georg me fait craquer », et elle lui déposa un bisou sur la joue.
Une fois Hell éloignée, Bill ne pus s’empêcher de pousser un long soupir. Il a peur qu’elle souffre. Pourtant, depuis longtemps il ne l’avait pas vu si heureuse. Ce soir, c’était un véritable sourire qui s’était dessiné sur son visage. Bill ne demandait pas mieux que ça. Il veut que ce sourire là ne disparaisse jamais. Hell semble tomber sous le charme du bassiste. Il l’a bien remarqué Bill. Hell, il l’a connaît par cœur. Il sait aussi que ce n’est pas pourtant le genre de Hell de s’attacher si vite aux gens. Il a peur. Mais il la protégera. Lui Bill, il le promet. Personne ne fera du mal à Hell. Promis.

[ … ]

Il est 3h du matin quand le groupe se retrouve dans le van afin de regagner la maison des Kaulitz. Hell et Georg ont passé la soirée ensemble sur la piste de dance. Tom lui a flirté avec une demoiselle, Gustav quand à lui a trouvé une connaissance, et Bill est resté assis au bar à réfléchir.
Le trajet se fait dans le calme. Tom et Gustav discutent ensemble de leur soirée. Hell sommeille dans les bras de Georg. Et Bill… Bill lui reste perdu dans ses pensées…
Hell, sa Hell. Hell, une écorchée vive. Hell que la vie a faite grandir trop vite. Hell qui porte un trop lourd fardeau pour son jeune age. La vie n’est pas un fleuve tranquille pour elle. Hell n’a cessé d’encaisser les coups. Coups après coups pourtant, elle a voulu se relever. Hell a voulu rester debout. Droite et fière. Hell n’aurait jamais voulu perdre la face. Pour rien au monde. Il fallait toujours faire bonne figure devant les gens qui l’entouraient. Hell a continué à sourire, même si son sourire était forcé. Hell a continué à rire, même si son rire sonnait faux. Il n’y avait plus de joie, plus d’amour, plus rien dans ses yeux. Plus rien. Des yeux vides de sens. Rien que de la tristesse et du froid, reflet de son cœur.
Pourtant, Hell n’a pas toujours été malheureuse. Tout s’est écroulé quand elle est partie vivre en France. Une mère qui s’en va. Un père qui fuit, ne tardant pas à se jeter à corps perdu dans le boulot, la délaissant complètement peu à peu. Hell a grandi en assumant tout, livrée à elle-même. Et puis les mauvaises rencontres se sont enchaînées. Tout le monde lui a peu à peu tourné le dos et elle a fini par se retrouver seule. Voilà comment on glisse rapidement de l’autre côté du miroir.
Si seulement Hell n’avait jamais quitté l’Allemagne. Rien de tout cela ne serait arrivé. Bill en est persuadé. Avec Tom, ils ont toujours été là pour elle, pour l’aider et la soutenir. C’est grâce à eux qu’Hell est toujours là aujourd’hui. Encore debout. Grâce à eux qu’elle remonte la pente. Et avec eux qu’elle va enfin être heureuse. Ici, en Allemagne.

Tom : Hé Bill ! On est arrivé !
Bill toujours aussi muet suit le reste de la bande à l’intérieur de la maison.
Sans un mot Bill monte dans sa chambre et claque la porte.
Tom : Je ne sais pas ce qu’il a ce soir… Je vais le voir. Hell, tu as ta chambre et les gars vous connaissez la chambre d’amis.
Gustav : Oui, ne t’inquiètes pas pour nous. On a l’habitude.
Hell : Je prends la salle de bain !!
Avant même que G&G n’est pu répliqué quoi que ce soit, elle était déjà dans la salle d’eau.
Gustav : Bon ben, on a plus qu’à monter se coucher.
Georg : Ouais…

[ Point de vue de Hell ]

Je me démaquillais tout en pensant à cette soirée que je venais de passer. Georg est un garçon tellement tendre. J’aime la chaleur de ses bras, la douceur de ses lèvres. J’aime les sensations qu’il me procure. J’aime le fait qu’il est réussi à me faire oublier tout ce que je venais de vivre ces dernières années. Et tout ça en seulement quelques heures. Est-ce possible de tomber amoureuse de quelqu’un qu’on connaît à peine ? Je crois que c’est ce qui est en train de m’arriver. Et j’avoue que ça me fait un peu peur quand même.Bon aller, je vais me coucher. Je me dirige vers ma chambre… Tiens, c’est bizarre ma porte est entrouverte. Elle était pourtant fermée tout à l’heure. Je pousse la porte. Je distingue une forme assise sur mon lit. Avec l’obscurité je ne peux voir de qui il s’agit. J’allume la lumière…

Hell : Georg ! Tu m’as fait peur !
Georg : Excuse moi. Je voulais savoir si… hum, si c’était possible de dormir avec toi ?* Mon dieu, ce qu’il est craquant*
Hell : Dormir avec Gustav ne te branche pas trop ?
Georg : Surtout quand il y a une jolie fille dans la chambre juste à côté.
Là j’éclate franchement de rire.
Georg : J’ai dit quelque chose de drôle ?
Hell : Non, non. Allez hop au lit. Parce que c’est pas tout, mais je suis fatiguée moi.
Georg : Petite joueuse, il n’est que… ha oui quand même 3h45.
Hell : Faut pas oublier le décalage horaire !
Georg : Fais moi rire, le décalage horaire. Je vais finir par croire que tu as des blagues pires que les miennes !
Hell : Ha ça, non impossible !!!
Georg : Ca veut dire quoi ça ?
Hell : Rien ! Bouge tes fesses, j’aimerais me mettre au lit moi !
Georg : A vos ordres Princesse !
Et c’est en rigolant qu’on se mit tous les deux au lit.

[ … ]

Georg : Hell ? Tu dors ?
Hell : Nan !
Georg : Je peux te prendre dans mes bras?
Hell : Mais bien sur.
Comment aurais-je pu refuser ? Je suis tellement bien dans ses bras. Il me prit donc dans ses bras, entremêlât ses doigts aux miens. Je me sentais si bien…
Georg : Tu sais Bill m’a dit que ta vie en France n’a pas été des plus joyeuse...
Je me raidis soudain.
Georg : Excuse, je n’aurais pas du te parler de ça.
Hell : Ce n’est rien. C’est juste que les seuls à qui j’en parle sont Bill, Tom et ma meilleure amie. En même temps ce sont les seules personnes que j’ai.
Georg : Tu m’as moi maintenant.
Hell : Tu sais, j’ai eu l’impression de me retrouver prisonnière en France. Je n’étais pas moi. J’étais une autre personne. Pas libre de mes mouvements, de ce que je pouvais penser. Rejetée par tout le monde. Heureusement qu’il y a ma meilleure amie. La seule personne que je voyais en France. Le seule endroit où je suis vraiment moi, c’est ici, en Allemagne. Avec Bill et Tom. Ils sont ma seule famille maintenant. Depuis que je suis ici, je revis. Je redeviens moi….

[ Fin du point de vue de Hell ]

C’est ainsi que durant presque 4h, ils parlèrent. Apprirent à ce découvrir. Hell lui parlant de ses cicatrices, Georg lui racontant sa vie. Avec lui, elle se sent protégé, en sécurité. Elle n’a pas peur de se dévoiler et se mettre à nu. Elle sait qu’elle peut lui faire confiance. Elle ne peut pas expliquer pourquoi, c’est comme ça. Se sentir protégé, c’est tout ce dont Hell a besoin. Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, un sourire flottant sur leurs visages paisibles. Mais le réveil allait leur réserver une surprise…

Haaaaan pourquoi sa coupe toujours au mauvais moment xD
suiiite, c'est trop bien !! ^^

c'est ça le suspense!lol
bon bin euh...suite!